Sécurité routière : La nuit, ne soyez pas celui qu’on n’avait pas vu

Mis à jour le 14/11/2023
Chaque année, les jours qui suivent le changement d’heure enregistrent un pic d’accidentalité, en agglomération, de 40 % pour les piétons en fin de journée.

La nuit tombe une heure plus tôt, la luminosité baisse entre 17h00 et 19h00, dans un contexte de circulation dense : piétons et cyclistes (usagers les plus vulnérables) sont donc moins visibles à l’heure des sorties d’école et du travail.


1/ L’accidentalité à l’heure d’hiver dans le département

- pour les piétons

Entre décembre et janvier, ce sont généralement 27 % des piétons qui sont blessés ou tués dans un accident corporel en Meurthe-et-Moselle.

- pour les cyclistes

La pratique du vélo est étroitement liée à la météorologie. On observe cependant que de trop nombreux cyclistes ne sont pas équipés des dispositifs de sécurité obligatoires (éclairage, dispositif rétro-réfléchissant, etc) ou évoluent dans l’espace public sans respecter le code de la route. Ce sont pourtant des usagers vulnérables. En cas de chutes, chocs avec un véhicule, ils sont très souvent blessés gravement.

Entre l’automne et l’hiver, ce sont 4 à 7 cyclistes qui sont impliqués dans un accident corporel.

- pour les engins de déplacements personnels motorisés (EDPM)

L’observatoire départemental de sécurité routière observe une augmentation sensibles des « trotteurs » impliqués dans un accident de la route (22 personnes en 2022).


2/ Des actions de sensibilisation mises en place

Face à cette hausse des accidents corporels dans le département, Anne CARLI, directrice de cabinet du préfet de Meurthe-et-Moselle, cheffe de projet sécurité routière dans le département, met en place, tout au long de l’année, différentes actions de sensibilisation des usagers.

À l’approche de l’hiver, une action « Bien vu, bien voir » s’est déroulée en gare de Nancy afin que piétons, cyclistes, utilisateurs d'engins de déplacement personnels motorisés (EDPM), mais aussi automobilistes et motocyclistes bénéficient des conseils délivrés par les intervenants départementaux de sécurité routière en matière de visibilité et des bons réflexes à adopter. L’occasion pour les participants de repartir avec un complément d'équipement utile à leurs déplacements quotidiens.


3/ Soyez visible, ne prenez pas de risque

- Piétons

  • Vérifiez plusieurs fois avant de traverser ;
  • S’il y en a, traversez aux passages piétons et empruntez les trottoirs. S’il n’y a pas de trottoir, marchez le plus éloigné possible de la chaussée.
  • Soyez visibles. Privilégiez des vêtements clairs et utilisez des accessoires rétroréfléchissants (gilet, brassard, gants, bandes sur le sac à dos, le cartable, etc).

- Cyclistes et conducteurs d’engins de déplacements personnels motorisés (EDPM)

  • Vérifiez votre éclairage ;
  • Ne roulez pas sur les trottoirs ;
  • Méfiez-vous des angles morts, notamment des bus et des poids lourds ;
  • Portez des équipements ou accessoires rétroréfléchissants :

→ pour les cyclistes : hors agglomération, le port d’un gilet est obligatoire en cas de faible visibilité.

→ pour les utilisateurs d’EDPM : port d’un gilet de haute visibilité ou d’un équipement rétroréfléchissant en ville lorsqu’il fait nuit ou en cas de faible visibilité, et en toutes circonstances hors agglomération.

- Automobilistes et conducteurs de deux-roues motorisés

  • Redoublez de vigilance à l’égard des piétons, des cyclistes et des utilisateurs de trottinettes.
  • Respectez une distance d’au moins un mètre avec les trottoirs et les vélos.
  • Prudence aux abords des passages piétons, des arrêts de bus et des pistes cyclables. Ralentissez ! Anticipez !

Plus d’informations : https://www.securite-routiere.gouv.fr/la-nuit-ne-soyez-pas-celui-quon-navait-pas-vu