Le Plan de Rénovation Énergétique des Bâtiments

Mis à jour le 20/02/2019
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Le PREB, enjeux et définition

Le Plan de Rénovation Énergétique des Bâtiments, c’est

  • un impératif environnemental : le secteur du bâtiment est à l’origine de 45 % de la consommation d’énergie finale et 27 % des émissions de gaz à effet de serre. 7 millions de logements sont mal isolés et 3,8 millions de ménages ont des difficultés à payer leur facture ou se privent de chauffage. L’objectif réaffirmé est de baisser de 15% d’ici à 2022 la consommation d’énergie finale des bâtiments pa rapport à 2010
  • un objectif national de 500 000 logements à rénover par an d’ici à la fin du quinquennat, dont 100 000 passoires thermiques dans le logement social et 150 000 passoires thermiques de propriétaires occupants modestes.
  • un levier pour l’emploi :la filière de la rénovation énergétique comptant des dizaines de milliers d’emplois non délocalisables.
  • une nécessité sociale : l’amélioration du pouvoir d’achat passe par la réduction des factures d’énergie, alors que 11 millions de Français sont en situation de précarité énergétique ou sur le point de l’être [ 1].
  • 4 axes d’action publique : accompagner tous les ménages dans la rénovation de leur logement et lutter en priorité contre la précarité énergétique ; faire des bâtiments publics des bâtiments exemplaires en matière d’efficacité énergétique ; créer une nouvelle dynamique de filière pour rénover plus, mieux et moins cher ; entraîner les territoires par la mobilisation des acteurs locaux.
  • Des financements dédiés : Au total, le plan représente environ 14 milliards d’euros de soutien public en investissement et en prime sur le quinquennat, complétés par plus de 5 milliards d’euros de certificats d’économie d’énergie directement utilisés pour financer le plan rénovation.

Retrouvez la version intégrale du plan et le dossier de presse sur le site du Ministère (http://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/renovation-energetique-des-batiments-plan-accelerer-mobilisation-generale)
 

[ 1] Source : Observatoire National de la Précarité Énergétique 2014